A quand cette petite mort qui peut être jouissance
Il est venu le temps du ténébreux éveil
Le ciel pur s’étend en un éclat vermeil
Pour longtemps s’évanouit l’espoir de puissance
Une transition où les regards se troublent
D’une silhouette à une autre chacun face à son double
Plus de peur pour celui qui souhaite se réfugier
En chacun l’animal voit ses crocs acérés
Un vent mauvais qui ce soir apporte la nouvelle
Billes jaunes dans le noir et les moutons qui bêlent
Dénuement et équivoque auront la part belle
Fin de l’histoire ou destin qui la renouvelle
Chien ou loup, à la fontaine, qui boira à l’envie
L’aimable compagnon dont la panse fut remplie
Ou le libre sauvageon luttant pour sa survie
En clair-obscur, laissons se dessiner la vie
P.M.
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