Comment s’accommoder de choses inacceptables
Je suis las de nous voir ainsi sonner le glas
De nos espoirs passés sombrant, indomptables
Peut-être est-il temps, la faucheuse, qui va là
Crépuscule, notre nature peut-être périssable
Les heurts et la passion semblent-ils haïssables
Aucune quiétude venue de notre évolution
Quelles attentes, quels restes de nos générations
L’équilibre précaire de notre condition
Le fil qui s’est tendu, cri de désillusion
Les minutes s’égrènent, n’aie pas peur mon enfant
Le soleil est là-haut toujours incandescent
Homme, tu es poète, ne le comprends-tu pas
Non, allez arrête, surtout je ne le veux pas
Mais quel mal y-a-t-il à être de ce métal-là
Je préfère la terre, sans elle je ne survis pas
P.M.